Les caractéristiques du mulot.


Il existe plusieurs espèces de mulots en France. Nous nous attacherons, ici, à décrire les plus communes qui correspondent à Apodemus sylvaticus (mulot sylvestre) et Apodemus agrarius (mulot des champs ou mulot rayé). En cas de présence de rongeurs, faites appel à un expert en dératisation.

 

Habitat et comportement

Le mulot est présent majoritairement en Europe, en Asie ainsi qu’en Afrique du Nord. Il s’agit d’un animal nocturne et crépusculaire. Il est très agile et est capable de nager et de sauter jusqu’à 80 cm de hauteur.

Il possède une grande capacité d’adaptation. On le retrouve principalement en extérieur : champs, bois, lisières, prés, jardins, parcs, haies, buissons, dunes, terres humides, etc. Il est, toutefois, possible qu’il s’infiltre dans les habitations lorsqu’il est à la recherche de nourriture ou de chaleur (hangar, grenier, garage…).

Il va établir son nid, le plus souvent, dans un terrier se trouvant à proximité d’une source de nourriture (plantations agricoles, graminées) ou à l’abri de ses prédateurs (chat, chouette, hibou, blaireau, belette, hermine, fouine, sanglier, faucon…) dans des tas de cailloux, buissons, sols, etc.

 

Alimentation

Le mulot a une alimentation variée. Il se nourrit de graines d’arbres (tilleul, chêne, frêne, hêtre, aubépine…), de plantes, de baies (mûres, framboises…), de racines (pommes de terre, carotte, navet, céleri…), de fruits secs, de champignons, de mousses, de bourgeons, d’escargots, de vers de terre et d’insectes.

 

Reproduction et cycle de vie

La période de reproduction du mulot a lieu principalement entre mars et octobre même si les mâles et femelles peuvent s’accoupler toute l’année. Le nombre de petits dans une portée varie de 2 à 9. Il peut y avoir entre 2 à 6 portées par an. La période de gestation dure une vingtaine de jours. Les nouveaux nés sont nus et aveugles. Ils seront sevrés au bout de 18 jours.

La durée de vie moyenne du mulot à l’état sauvage est de 3 mois. Elle peut, toutefois, aller jusqu’à 20 mois.  En général, une grande partie de la population ne survit pas d’un été à l’autre.

Quelques villes où nous intervenons :

Comment reconnaître le mulot ?


Identification physique

Le mulot possède un corps allongé mesurant entre 7 et 12 cm à l’âge adulte. Sa queue est longue d’une dizaine de centimètres. Elle présente une spécificité qui est celle d’avoir une peau pouvant se rompre aisément lorsqu’il se fait attaquer par un de ses prédateurs, lui permettant ainsi de s’enfuir. Sa masse corporelle varie de 15 à 35 grammes.

Il est couvert d’un pelage gris brun à brun foncé sur le dos et d’une tâche claire allant de gris à blanc jaunâtre sur le ventre.

Apodemus a des oreilles significatives, un museau effilé ainsi que de grands yeux noirs.

 

Comparaison avec la souris

On distingue principalement le mulot de la souris par sa taille et sa couleur. Il est, en effet, un petit peu plus gros que la souris et est de couleur brune alors que celle-ci tend plus vers le gris. D’autres différences entre les deux espèces sont visibles : le mulot possède des yeux plus proéminents, de plus grandes oreilles ainsi que des pattes postérieures plus imposantes.

 

Signes de sa présence

Il existe des signes caractéristiques qui permettent de repérer une invasion de mulots avant que cette dernière ne soit trop importante. Si vous soupçonnez la présence de mulots dans votre jardin ou à proximité de vos cultures, voici un échantillon des éléments qui peuvent vous confirmer leur présence :

  • Des végétaux rongés aux abords des terriers ;
  • Présence d’excréments : Les mulots laissent des crottes d’une taille plus importante que celle des souris (environ 3 à 5 mm de longueur) ;
  • Dégradations de vos cultures, jardins et vergers. Par exemple, si vous constatez que vos légumes dépérissent et semblent attaqués par la racine, cela signifie peut être qu’il y a une présence significative de mulots au sein de votre jardin ;
  • Trous de terriers d’environ 3 à 5 cm de diamètre répandus sur votre pelouse ;
  • Mulots morts ou vivants ;
  • Traces de dents : Les dents des mulots poussent tout au long de leur vie, ils doivent donc les user constamment. Un signe caractéristique de leur présence est, par exemple, des traces de dents au bord des trous percés dans les noisettes ou autres aliments ;
  • Traces de gras sur les murs. Les mulots empruntent souvent les même itinéraires, et se frottent aux mûrs, aux portes et au sol. A force d’exploration, ils laissent souvent des traces de gras ou de salissure ;
  • Bruits de grattement. Les mulots sont des animaux principalement nocturnes, qui adorent explorer leur environnement à la recherche de nourriture. Les mulots peuvent aussi grimper assez aisément, on peut alors entendre des bruits de grattement dans les murs et dans les greniers.

Quels dangers représente le mulot ?


Le mulot peut s’avérer utile car il a la capacité de réguler la prolifération des mauvaises herbes dans les jardins par sa nature de rongeur et de disperser certaines graines.

Toutefois, il représente aussi une menace pour l’agriculture et l’activité jardinière. Si les dégâts qu’il occasionne restent moins importants que ceux générés par les rats ou les souris, il peut tout de même avoir des conséquences néfastes s’il prolifère de manière trop conséquente.

 

Un risque économique

Le mulot peut causer des dommages considérables à long terme sur l’activité agricole ou jardinière, en dégradant les cultures (champs de céréales, luzerne, maïs, blé, avoine…), les vergers, les plantations, les pelouses, etc. Il est connu pour déterrer les graines semées, ronger les racines et abîmer les semis dans les exploitations forestières.

Il peut également détériorer l’isolation des habitations ou les denrées alimentaires des restaurants, bien qu’il soit rare de le trouver à l’intérieur de bâtiments.

Nos solutions pour le mulot.


Mesures de prévention

Afin d’éviter d’attirer une colonie de mulots au sein de votre jardin, de votre habitation ou de votre entreprise, nous vous conseillons de suivre ces quelques consignes de prévention :

  • Conserver les sources alimentaires dans un abri ;
  • Retirer la nourriture des animaux domestiques en fin de journée ;
  • Stocker les ordures dans un dispositif hermétique ;
  • Ranger les abords des bâtiments ;
  • Conserver le compost dans un bac étanche.

Le mulot est très agile et peut pénétrer au sein de votre habitation ou de votre entreprise à travers le moindre petit trou. Nous vous conseillons de surveiller ou de renforcer ces différentes parties de votre bâtiment afin de vous prémunir de la présence de mulots :

  • Les portes extérieures ;
  • Les murs extérieurs et les cloisons ;
  • Les espaces entre les murs et les conduits électriques ;
  • Les canalisations ;
  • La végétation aux abords du bâtiment.

 

Nos solutions

Lors de notre intervention, le technicien procédera à une inspection complète de votre jardin et de votre maison afin d’identifier précisément les endroits où l’espèce est présente. Il privilégiera ensuite la méthodologie la plus adaptée à votre situation et à la préservation de la santé de vos proches, nécessitant une utilisation minimale de produits chimiques.

Sa responsabilité ira également au-delà des actions de contrôle. Il devra, en effet, vous fournir des éléments de prévention afin d’éviter une infestation future de mulots.

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