Les caractéristiques du cloporte commun.


Habitat et comportement

Le cloporte commun est originaire des régions méditerranéennes d’Europe et est présent, en grande partie, sur tout le continent ainsi qu’en Amérique du Nord. Il est répandu dans toute la France notamment dans l’Ouest et le long des zones côtières, à l’exception des territoires en altitude. Il s’agit de la seule espèce de crustacé qui est capable de vivre toute sa vie sur terre car elle résiste bien à des conditions climatiques sèches.

Le cloporte n’apprécie pas la lumière et a besoin d’humidité. C’est pourquoi, il est lucifuge et actif principalement la nuit. Il joue un rôle important dans la production de l’humus.

En extérieur, il vit dans les champs et les forêts à proximité des marais ou au bord de la mer, ayant besoin d’humidité pour survivre. Plus précisément, il s’établit sous l’écorce ou les feuilles des arbres, dans du bois mort, sous des pierres, dans des trous de rochers, dans des champignons, dans la terre des jardins, sous des pots de fleurs…  Il est également possible de le retrouver dans des maisons le plus souvent dans des endroits sombres et humides comme les caves, les souterrains, les sous-sols, les garages, les rez-de-chaussée, les dessous de planchers, les fissures des murs, les charpentes, etc.

 

Alimentation

Le cloporte est détritivore, c’est-à-dire qu’il s’alimente principalement de matières organiques et végétales mortes en décomposition comme les déchets moisis, feuilles mortes, le bois mort, les algues microscopiques, les champignons ou les bactéries qu’il va transformer en petits débris. Il peut, dans certains cas, s’attaquer aux végétaux vivants (fruits, racines, herbes, algues, etc) mais ne constitue pas une menace pour les cultures. D’ailleurs, son activité participe au processus de compostage et permet un retour plus rapide des nutriments dans le sol.

 

Reproduction

La période de reproduction du cloporte débute au printemps, lorsque les températures sont plus élevées, et continue jusqu’à l’automne. Il peut y avoir plusieurs portées par an, en général de 2 à 3. On compte environ 24 à 28 petits par portée. La femelle va transporter les œufs sur elle dans une poche à couver (appelée « marsupium ») et ce, jusqu’à ce qu’ils éclosent en les protégeant de leurs prédateurs. Cette poche est remplie d’un liquide marsupial apportant un certain niveau d’humidité. La période d’incubation est de un mois.

 

Cycle de vie

Durant la période d’incubation, les petits vont passer par un stade larvaire. Après leur sortie du marsupium, les nouveaux nés ne sont dotés que de six paires de pattes. Ils en obtiendront sept après la première mue. Ils deviendront ensuite adultes, après plusieurs mues.

Les crustacés peuvent muer plusieurs fois durant tout leur cycle de vie. La durée de vie d’un cloporte commun varie de un à deux ans.

Comment reconnaître le cloporte commun ?


Identification physique

Armadillidium vulgare possède un corps plat et ovale mesurant environ 18 mm (entre 12 et 22 mm).  Il est couvert d’une carapace d’une couleur jaunâtre, brun pâle ou gris voire même transparente dans certains cas. Son corps est divisé en trois parties distinctes : le céphalon (tête), le péréion (thorax) et le pléon (abdomen). Le péréion se décompose en sept segments solides qui s’imbrique chacun à une paire de pattes.  Le cloporte est doté de sept paires de pattes, de branchies et de deux paires d’antennes.

Il a la capacité de se rouler en boule de manière parfaite lorsqu’il se sent en danger.

 

Signes de sa présence

Il existe des signes caractéristiques qui permettent de repérer une invasion de cloportes avant que cette dernière ne soit trop importante. Si vous soupçonnez la présence des crustacés dans votre maison ou de votre jardin, voici un échantillon des éléments qui peuvent vous confirmer leur présence :

  • Des groupes de cloportes en mouvement de promenade le long des plinthes des murs ;
  • Des feuilles et plantes rongées ;
  • Des groupes de cloportes sous le bois mort, les feuilles en décomposition, les champignons, les sources, dans le fumier ou le compost.

Sachez que le cloporte n’émet aucune odeur, aucune tâche ni aucune substance répulsive qui permettrait de le repérer.

Quels dangers représente le cloporte commun ?


Le cloporte ne représente aucun danger ni pour l’Homme ni pour les animaux de compagnie. Il est, en effet, totalement inoffensif : il ne pique pas, ne véhicule aucune maladie et n’est pas allergène. Il n’occasionne pas non plus de dégâts matériels et économiques car il ne mange pas le bois, ni les tissus et vêtements ou les réserves de nourriture.

Au sein d’un jardin, il s’avère être très utile car son activité de grignotage de feuilles mortes et de détritus de bois pourris produit du terreau. Le crustacé permet donc une décomposition naturelle, un recyclage optimal et des sols fertiles.

Si le cloporte infiltre votre habitation, c’est uniquement parce qu’il est à la recherche d’humidité, de matières en décomposition (moisissures, bois pourri, etc) ou de chaleur. Toutefois, il est possible que sa présence dérange par son aspect peu esthétique ou le sentiment d’insécurité qu’il procure et notamment dans le cas d’une forte infestation.

Nos solutions pour le cloporte commun.


Mesures de prévention

Afin d’éviter une infestation de cloportes au sein de votre jardin ou de votre habitation, nous vous conseillons de suivre des quelques consignes de prévention :

  • Contrôler le niveau d’humidité de votre maison et de ses alentours, ventiler certaines pièces si besoin. La présence des cloportes est souvent due à un degré d’humidité élevé, à une fuite d’eau, à des produits humides stockés, des détritus en décomposition dans le jardin, ou encore à des champignons. Si vous ne souhaitez pas qu’ils se développent, il est donc essentiel d’agir sur ces éléments afin de créer un environnement défavorable aux crustacés ;
  • Combler les fissures et interstices des murs extérieurs et fenêtres ;
  • Enlever tout ce qui peut constituer leur zone d’abri. Porter une attention particulière au bois mort, aux feuilles mortes, aux bûches, aux planches, aux pierres, aux boîtes, etc ; 
  • Veiller à ne pas laisser de sources de nourriture traîner. Parmi celles-ci, on peut citer les herbes, les feuilles mortes, les fruits…

 

Solutions

Lors de notre intervention, le technicien procédera à une inspection complète de votre habitation ou de vos locaux afin d’identifier précisément les endroits où l’espèce est présente. Il privilégiera ensuite la méthodologie la plus adaptée à votre situation et à la préservation de la santé de vos proches, nécessitant une utilisation minimale de produits chimiques.

Sa responsabilité ira également au-delà des actions de contrôle. Il devra, en effet, vous fournir des éléments de prévention afin d’éviter une infestation future.

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