Les caractéristiques du campagnol commun.


Habitat et comportement

Le campagnol commun appelé aussi « campagnol des champs » est très présent en Europe de l’Ouest. En France, sa présence est géographiquement localisée sur la zone allant de la Charente-Maritime jusqu’au Luxembourg. Il est peu présent au Nord et en Bretagne du fait des températures basses et du niveau élevé des précipitations ainsi qu’au Sud où les sols sont trop arides pour lui. Il n’apprécie pas l’humidité et les grandes herbes. Bien qu’il soit majoritairement actif la nuit, il peut sortir de jour. Il alterne entre des périodes de repos et d’activité. L’animal est aussi capable de grimper dans des arbres et de nager.

On le retrouve dans des milieux plats, dégagés et ouverts comme les prairies, les champs à végétation rase (notamment ceux de luzerne), les terres cultivées, les lisières de forêt, les digues, les terrains en friche, les talus enherbés ainsi qu’à proximité des habitations en hiver (granges). Il est très présent à la montagne. Il vit principalement sous terre où il va creuser des galeries reliées entre elles et visibles dans l’herbe. Son nid est souvent fait au sein de ce réseau de galeries avec des herbes sèches et sous forme de boule mais il peut arriver qu’il soit en surface.  Il peut se trouver à plus de 50 cm sous terre.

 

Alimentation

Le campagnol commun est herbivore. Il se nourrit de végétaux divers : plantes herbacées, herbes, luzernes,  bulbes, graines, racines, céréales, artichauts, endives, laitues, chicorées, pommes. Il lui arrive également de manger des insectes, des charognes ou des écrevisses.

Il mange en quantité importante soit deux fois son poids en végétaux chaque jour et fait régulièrement des réserves de nourriture.

 

Reproduction et cycle de vie

La période de reproduction du campagnol varie en fonction de la température du milieu et de la quantité de nourriture disponible. Elle a généralement lieu entre mars et octobre ou en hiver si les conditions évoquées sont favorables. Le nombre de petits dans une portée varie de 2 à 12. Il peut y avoir plusieurs portées par an, en général 3 ou 4. La période de gestation dure de 16 à 24 jours. La maturité sexuelle sera atteinte environ au bout 30 jours.

Tous les 3 à 5 ans, on observe une période de pullulation des campagnols se décomposant en 4 phases : une faible densité de population, une croissance, une forte densité et un déclin. Celle-ci est annoncée lorsqu’on assiste à un démarrage précoce de la reproduction au printemps et à un niveau de population très élevé à la fin de l’hiver. La population de l’espèce peut atteindre jusqu’à 1 000 individus par hectare durant la période de pullulation et peut tomber à 10 individus par hectare en phase de déclin.

La durée de vie moyenne du campagnol commun est de l’ordre de 5 mois. Elle peut aller jusqu’à 16 mois dans certains cas, lorsque les conditions de son développement sont favorables.

 

Vie sociale

Le campagnol ordinaire est une espèce sociale vivant en colonie. Les nids créés et occupés sont relativement proches entre eux (environ de 3 mètres). Ceci est particulièrement vrai en été, lorsque les couples défendent leur territoire.

Pour communiquer, il émet des sons s’apparentant à des cris aigus exprimant de la détresse.

Comment reconnaître le campagnol commun ?


Identification physique

Le campagnol commun possède un corps trapu et arrondi mesurant entre 8 et 13 cm à l’âge adulte.  Sa queue est courte et oscille entre 2,3 et 4 cm.  Sa masse corporelle varie de 14 à 50 grammes.

Il est couvert d’un pelage lisse ayant une couleur brun-gris sur le dos et blanc grisâtre sur le ventre même s’il n’y a pas de limite nette entre ces deux parties. La teinte de sa queue est gris beige.

Le campagnol commun possède une tête volumineuse et arrondie, de petits yeux, de courtes oreilles légèrement velues ainsi qu’un museau allongé. Il dispose de 16 dents. On le reconnaît également à ses courtes pattes qui lui permettent majoritairement de marcher et de bondir de temps en temps.

 

Comparaison avec le campagnol agreste

Il est difficile de distinguer le campagnol commun du campagnol agreste. La principale différence se situe au niveau du pelage, plus foncé et désordonné chez le campagnol agreste. Ses oreilles sont également plus poilues et sa queue plus longue que celle du campagnol commun.

 

Signes de sa présence

Il existe des signes caractéristiques qui permettent de repérer une invasion de campagnols avant que cette dernière ne soit trop importante. Si vous soupçonnez la présence de campagnols communs dans votre jardin ou à proximité de vos cultures, voici un échantillon des éléments qui peuvent vous confirmer leur présence :

  • Tas de terre plats et allongés.
  • Présence de crottes. Les campagnols laissent derrière eux, le long des coulées, des crottes cylindriques de couleur noire ou verdâtre. Celles-ci mesurent environ 3 à 4 mm de long.
  • Galeries dans l’herbe et à ciel ouvert. Lors des phases de pullulation, le campagnol peut créer des galeries qui restent parfois à ciel ouvert et qui sont, de ce fait, facilement visibles par l’homme.
  • Cultures jardinières abimées. Si vous constatez que les rangs de vos pommes de terre n’ont plus de feuilles, que vos poireaux semblent aspirés par le sol ou encore que les racines de vos arbres fruitiers sont rongées, cela signifie sans doute que des campagnols sont présents dans votre jardin.
  • Animal visible en plein jour.

Pour être sûr que l’invasion relève bien de l’activité d’un campagnol et non d’une autre espèce, il vous suffit d’évaluer la verticalité des puits d’évacuation grâce à un piquet bien droit. Si elle est vérifiée et que la galerie ne part pas de biais, vous êtes probablement confronté à un autre type de fouisseur comme la taupe.

Quels dangers représente le campagnol commun?


Un risque sanitaire

Au même titre que les rongeurs, le campagnol commun peut être porteur de maladies et de bactéries représentant un risque réel pour la santé des humains et des autres animaux. Ainsi, le campagnol commun peut transmettre les maladies suivantes :

  • L’echinococcose ;
  • La leptospirose ;
  • Le virus de Hanta.

Il est conseillé de porter des gants pour toucher l’animal, qu’il soit vivant ou mort.

 

Un risque physique

Les campagnols peuvent abîmer certains terrains de sport et de loisirs, des espaces verts ou des jardins de particuliers et être à l’origine de blessures physiques (entorse notamment). En effet, en créant des galeries et des monticules susceptibles de s’effondrer, le risque de trébucher est important.

 

Un risque économique

Le campagnol peut causer des dommages considérables à long terme sur l’activité agricole ou jardinière, en dégradant les cultures (grandes cultures, cultures porte-graines, cultures jardinières, etc), les vergers et en créant des monticules pouvant détériorer les engins agricoles.

La présence de campagnols peut donc engendrer des pertes financières importantes voire une destruction partielle ou totale des terres pour les agriculteurs. Elle est également à l’origine de coûts élevés de remise en état des espaces verts et des jardins pour les collectivités et les particuliers.

 

Un risque environnemental

La présence accrue des campagnols communs dans des espaces naturels protégés peut avoir un impact néfaste à long terme sur la faune et flore. Par les dégâts causés sur la végétation (racines, plantes, cultures jardinières et viticoles), l’animal menace la préservation de la biodiversité dans son ensemble.

Que faire en présence de campagnol commun ?


Puis-je intervenir seul ou pas ? 

Sachez qu’il est difficile de venir à bout d’un problème de campagnols, que cela prend du temps – notamment en phase de pullulation – et que si vous choisissez de vous en occuper vous-même, vous prenez le risque qu’ils se développent davantage.

Nous vous recommandons de faire appel à un professionnel si vous souhaitez protéger vos cultures et vous débarrasser définitivement des campagnols.

 

Vous intervenez seul.

Il existe des moyens simples et naturels qui vont peuvent vous permettre de déloger et/ou d’éloigner les campagnols installés au sein de votre jardin comme :

  • Les plantes dites répulsives. Parmi elles, on trouve : l’euphorbe, l’ail, la fritillaire impériale, le mélilot, l’incarvillée, la menthe, le narcisse ou l’oignon ;
  • Les purins de plantes. Parmi eux, on trouve ceux du sureau, de l’euphorbe ou de l’épicéa qui diffusent des odeurs peu appréciées par les campagnols ;
  • L’adoption de leurs prédateurs. Les rapaces (chouettes, buses, hiboux…), les pies, les corbeaux, les renards, les belettes, les hermines, les fouines, les hérissons ou encore les chats sont les prédateurs naturels du campagnol. Pour vous débarrasser naturellement de celui-ci, favoriser leur présence en installant des nichoirs, des perchoirs ou des tas de bois.

Sachez toutefois que ces méthodes ne sont pas toujours efficaces. Dans le cas d’une infestation importante de campagnols, elles ne suffiront pas.

 

Vous faîtes appel à Neature.

En faisant appel à nos services, vous choisissez une entreprise appliquant des méthodes d’intervention sécurisées et agissant en cohérence avec votre environnement. Nous vous conseillons de nous contacter au plus tôt afin de nous permettre d’intervenir sans avoir besoin de recourir à des produits chimiques.

Nos solutions pour le campagnol commun.


Mesures de prévention

Afin d’éviter l’installation d’une colonie de campagnols au sein de votre jardin, nous vous conseillons de suivre des quelques consignes de prévention :

  • Planter des arbres et des haies, mettre des perchoirs et des nichoirs à rapaces, adopter un chat. Toutes ces astuces visent à favoriser l’apparition des prédateurs naturels du campagnol (chouettes, buses, hiboux, pies, corbeaux, renards, belettes, hermines, fouines, hérissons, chats, etc), qui grâce à ces éléments, vont pouvoir s’approcher de leur proie.
  • Installer des corbeilles en treillis métallique. Afin de protéger vos cultures jardinières (arbres fruitiers, racines des plantes, etc), miser sur ces corbeilles en les intégrant dans le sol. Cela pourra vous être très utile contre les campagnols qui rongent habituellement tout ce qu’ils trouvent sur leur passage.

 

Solutions

Lors de notre intervention, le technicien procédera à une inspection complète de votre jardin afin d’identifier précisément les endroits où l’espèce est présente. Il privilégiera ensuite la méthodologie la plus adaptée à votre situation et à la préservation de la santé de vos proches, nécessitant une utilisation minimale de produits chimiques.

Sa responsabilité ira également au-delà des actions de contrôle. Il devra, en effet, vous fournir des éléments de prévention afin d’éviter une infestation future.

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